Dans le tumulte du métro-boulot-dodo, il vous arrive peut-être de vous demander à quoi rime tout cela.
Cette vie à 100 à l’heure vous laisse peu de temps pour vous et vous réalisez que vous n’avez jamais vraiment le temps de profiter des petits plaisirs de la vie.
Il se pourrait même que cette spirale infernale vous prive de ce que qui est le plus cher à votre cœur : vos proches, vos enfants, vos amis.
Bien sûr, ils sont à vos côtés ! Mais le temps que vous passez ensemble est rarement de bonne qualité, car vous êtes stressée, anxieuse, impatiente, énervée, débordée.
Vous vous demandez comment vous pourriez leur ouvrir davantage votre cœur alors que vous-même avez dû apprendre à renoncer à certaines de vos aspirations professionnelles, à plusieurs de vos grands rêves. Mais, vous faites de votre mieux.
Chaque matin vous continuez à vous lever, à traîner les pieds jusqu’à votre vieux clavier, à répondre aux besoins de vos enfants, de votre partenaire de vie, de vos supérieurs hiérarchiques, de vos clients.
Vous en perdez le goût de prendre soin de vous. Vous serrez les poings, vous ravalez votre lassitude, colère, fatigue et, avec le sourire, vous continuez d’avancer.
À quoi bon dévoiler au monde qui vous êtes vraiment !? Car aussitôt que l’envie de renaître à vous-même vous traverse, ce sont vos peurs qui, à leur tour, vous jettent le sortilège d’immobilité.
Peut-être est-ce votre peur de ne pas être à la hauteur ? Peut-être s’agit-il de la crainte d’être jugée, que l’on se moque de vous, de vos nouvelles idées, de vos projets ? Peut-être avez-vous la peur de manquer ? Manquer d’argent, manquer de soutien, manquer d’amour, manquer de temps ?
Lorsque vous devez faire face à vos peurs, une part de vous-même préfère ne pas entendre la voix de l’enfant qui en vous crie sa souffrance. L’enfant qui, logé dans votre mémoire et dans votre coeur, sait ce qu’il y a de mieux pour vous.