Mère de 4 enfants, Gaëlle était une jeune adulte lorsqu’elle a été sensibilisée à la rééducation du périnée par la sage-femme qui la suivait. Grâce à son accompagnement en ostéopathie interne, elle découvre que le corps garde la mémoire des traumas du passé, les siens et ceux de ses ancêtres. C’est dans cette même période qu’elle rencontre la fasciathérapie. A cette époque, elle est vivante dehors mais morte dedans, elle vient de faire une fausse couche à 4 mois de grossesse, c’était un petit garçon.
Lors d’un stage elle rencontre Lan, s’enclenche une vraie connexion de cœur, une connexion de sœur. Elle lui partage alors les secrets de la sororité des tigresses de sa région natale en Chine et la fait voyager dans ses contrées. Elle l’initie entre autres aux pratiques de l’œuf de yoni. C’est là qu'elle apprend que la sexualité était une voie initiatique qui, au-delà de la pratique tantrique, permettait de guider les énergies dans le corps dans le but de se réaliser, de se régénérer et de devenir immortelle. Lan veut dire orchidée en chinois. Elle est décédée dans un accident de voiture quelques mois plus tard. Gaëlle avait 26 ans, Lan en avait 36.
Naturellement, l’histoire de vie de Gaëlle, ses choix, ses voyages, ses rencontres l’amènent à emprunter la voie tantrique puis à animer depuis une vingtaine d'années des stages de tantra femmes, hommes et couples. Actuellement installée au Pérou, elle continue de transmettre là-bas ces enseignements. Ne donnant plus cet atelier lors de ses retours une fois par an en France, elle a choisi de réaliser ce programme pour que chaque jeune fille, chaque femme en toute autonomie, à son rythme puisse bénéficier de cette transmission.